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La vie de la ruche

Les abeilles sauvages et solitaires

Les abeilles sauvages et solitaires

Dans l’univers des abeilles et des différentes races d’abeilles, il n’y a pas que l’abeille domestique (ou la sociale), celle utilisée pour la production du miel. Il y a également les abeilles sauvages, dites aussi solitaires. On en compte plus de mille espèces.

Ces abeilles jouent un rôle très important dans la vie des jardins. Elles pollinisent non seulement les premières fleurs des différents arbres fruitiers, mais également celles négligées par les abeilles domestiques.

Typologie

On classe les abeilles sauvages selon deux critères différents :

La matière utilisée pour bloquer le nid construit hors-sol :

  • la maçonne, telle que l’Osmia cornuta. Une espèce qui émerge au printemps et qui est très facile à domestiquer. Elle utilise la boue.
  • la tapissière, comme la Megachile rotundata : apparait en été et utilise les feuilles épaisses qui résistent au climat hivernal, comme celles des rosiers.
  • la charpentière (ou perce-bois), dont la Xylocopa violacea. Elle creuse dans le bois mort des tunnels assez profonds (30cm).
  • la cotonnière, comme l’Anthidium manicatum. Pour boucher son tunnel, elle utilise les fibres des plantes.
  • la “résine”, telle que l’Heriades truncorum. Pour colmater et bloquer son tunnel, elle combine la résine du sapin avec les petits cailloux.

Le comportement

  • l’abeille de la sueur (ou sweat bee), aux USA. Abeille terricole, de couleur vive. Elle est attirée par le sel contenu dans la sueur humaine.
  • l’abeille “coucou”, comme la Nomada. C’est une abeille qui ne récolte pas de pollen, et quand elle pond ses œufs, elle les pose sur les stocks des autres abeilles.

Caractéristiques de l’abeille sauvage

  • Une abeille sans reine (dans 90% des cas).
  • Une abeille solitaire, ce qui n’exclut pas l’apparition d’essaims, au printemps, surtout avec les Colletes et les Andrena.
  • La femelle se prend entièrement en charge et ne travaille que pour elle-même.
  • Elle ne produit pas de miel. Le nectar butiné est mélangé avec le pollen, pour en faire de la nourriture pour les jeunes abeilles.
  • N’ayant pas de réserve de miel à défendre, l’abeille solitaire est douce, souvent sans dard. Elle n’attaque que si elle se sent en danger.
  • Une abeille farouche, qui fuit les humains.
  • Selon les espèces, la femelle vit entre 2 et 10 semaines (le mâle : quelques jours).
  • Une abeille qui butine assez tôt (dès le mois de mars). Elle pollinise ainsi les premières fleurs, notamment celles des arbres fruitiers, et optimise ainsi les futures récoltes.
  • L’abeille solitaire fait son nid dans un habitat naturel : la terre, d’où le nom d’abeille terricole, loin de la verdure, face au soleil, des tiges creuses, le bois mort, ou encore des tunnels creusés par d’autres insectes. Faute d’habitat naturel, d’autres cavités : trous d’aération de fenêtres, torchis, prises électriques externes, joints (murs en briques).

L’abeille solitaire pond une dizaine d’œufs qu’elle place dans des trous colmatés, tout le long du tunnel qui lui fait office de nid. Avant de mourir, elle prépare déjà la nourriture nécessaire aux futures larves.

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