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Autour du rucher L'actu des apiculteurs
Les apiculteurs sont souvent confrontés au problème de l’humidité du miel. En effet, c’est un produit dit hygroscopique. C’est-à-dire qu’il absorbe l’eau présente dans l’air jusqu’à ce qu’un équilibre avec l’humidité relative soit établi. Mais alors comment mesurer l’humidité du miel ?
Comme nous l’avons mentionné le miel est un produit hygroscopique. De plus il est essentiellement constitué d’eau et de sucres. C’est ce qui détermine en grande partie la conservation et la stabilité du miel.
L’humidité du miel varie cependant en fonction des conditions météorologiques, des périodes ou encore des saisons. Par exemple, si une miellée est importante, les abeilles disposeront de moins de temps pour sécher le miel dès qu’il arrive dans la ruche. Il leur faudra en moyenne 4 jours pour y arriver, sans prendre en compte la température extérieure, ainsi que l’humidité atmosphérique, qui peuvent encore ralentir le processus.
Lors de périodes de fortes chaleurs, les abeilles font rapporter de l’eau dans la ruche afin de la laisser s’évaporer, et ainsi diminuer la température intérieure. À l’inverse, lors de périodes plus froides, les abeilles vont avoir tendance à se regrouper autour du couvain, et à délaisser le séchage du miel.
Un autre élément qui influe sur l’humidité du miel est les flux d’air. En effet, les abeilles font rentrer un air froid qu’elles réchauffent ensuite. Cela peut donc occasionner de l’humidité.
Il est important pour un apiculteur de contrôler, et donc de mesurer, l’humidité du miel car un miel trop humide peut fermenter.
C’est pour cela qu’une législation sur le taux d’humidité du miel a été mise en place. Le taux d’humidité doit être inférieur à 20% (exception faite pour le miel de callune pour lequel le taux est fixé à 23%).
Cependant, il est important de savoir que si le taux d’humidité du miel est au-dessus de 18,5%, il devient trop liquide ce qui rend sa consommation moins agréable, et augmente le risque de fermentation.
Même s’il est possible de juger de la fluidité d’un miel en le faisant couler, il n’est pour autant pas possible de déterminer avec précision son taux d’humidité. Pour ce faire, il est donc conseillé d’utiliser un réfractomètre. Certains apiculteurs utilisent une méthode empirique qui se base sur le calcul du pourcentage d’operculation des hausses, cependant cette technique est malheureusement loin d’être infaillible. De nombreux éléments peuvent influer sur l’humidité, et ils sont impossibles à mesurer sans l’aide d’un réfractomètre.
Ce petit appareil est donc très utile pour tout apiculteur cherchant à mesurer la densité de son miel. Il permet de mesurer la différence de réfractation (phénomène qui déforme une image sous l’eau) et ainsi de connaître avec précision le degré d’humidité du miel.
Afin de s’assurer de la fiabilité des mesures, les apiculteurs recommandent de réaliser plusieurs prélèvements, et ce à divers endroits du miel (non-operculé et operculé).
Pour pouvoir être dans le cadre prévu par la législation, il est donc important de mesurer avec précision le taux d’humidité du miel. Le réfractomètre est le seul moyen d’obtenir des données précises.
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