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L'actu des apiculteurs La vie de la ruche
Les abeilles n'ont pas l'habitude de faire la une de la rubrique "Faits Divers" ! C'est pourtant bien elles qui sont derrière une attaque de passants qui s'est déroulée le 6 juillet 2025 à Aurillac dans le Cantal. 24 personnes ont été piquées et trois d'entre elles ont dû être hospitalisées en urgence absolue. L'attaque a duré entre 10 et 20 minutes. Avant l'attaque, l'apiculteur local était venu récolter le miel.
Cet événement n'est pas sans conséquence pour la ruche. Le parquet d'Aurillac, via la procureure de la République Sandrine Delorme, a pris la décision d’euthanasier l’intégralité de la ruche, ce qui représente 70000 insectes. Ces ruches étaient installées depuis plus de 10 ans sur le toit-terrasse du Grand Hôtel de Bordeaux, dans le centre d'Aurillac. Et il n'avait jamais posé de problème d'après Pierre Mathonier, le maire d'Aurillac. Après l'incident, les ruches ont été déplacées dans nord de l'Aveyron.
Les abeilles ne sont pas agressives par nature. Le stress ou des agressions extérieures peuvent en revanche les rendre plus agressives. En l'état, affirmer une raison à cette attaque est compliqué.
La procureure le rappelle : “Les investigations sont en cours pour essayer de voir s’il y a une raison particulière au fait que les abeilles se soient énervées alors qu’elles étaient là depuis des décennies. On va vérifier que la réglementation a été suivie. On verra s’il y a des choses à mettre en place ou à éviter mais en l’état, je n’ai pas d’avis sur la question. L’enquête est en cours. On verra avec des experts si la localisation des abeilles pose problème”.
L'emballement qui a suivi les premières piqures est en partie lié au fait que les abeilles émettent des phéromones lorsqu'elles piquent. Et ces phéromones attirent les autres abeilles.
Source : La montagne
La phase de récolte du miel est souvent un moment délicat, propice à l'agitation des abeilles. Des piqures d'abeilles peuvent arriver sur des personnes qui se trouvent à proximité d'une ruche quand l'apiculteur les ouvre. Mais c'est relativement rare. Et surtout, ce n'est jamais dans de telles proportions. L'événement d'Aurillac est exceptionnel par son ampleur. Il y a plus de 1500 ruches déployées dans Paris et aucun fait d'une telle ampleur n'est à signaler. Les problèmes sont extrêmement rares
Comme souvent après des faits divers, l'emballement médiatique entraîne des actions qui peuvent apparaître démesurées. Cet incident soulève des questions sur l'apiculture urbaine. Bien que les abeilles soient généralement pacifiques, des facteurs environnementaux tels que les prédateurs, les maladies ou des perturbations humaines peuvent provoquer des comportements défensifs. L'installation de ruches en milieu urbain nécessite donc une gestion rigoureuse et une surveillance constante pour prévenir de tels incidents. L'attaque d'Aurillac reste un cas isolé, mais elle met en lumière la nécessité d'une réglementation adaptée de l'apiculture urbaine, équilibrant les bénéfices écologiques des abeilles avec la sécurité publique.
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