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Véritable défi saisonnier de l’apiculteur, l’hivernage est une étape décisive sur la production au sein du rucher. Comment la passer haut la main ?
Lentement, l’hiver s’installe. On se souviendra de moins en moins de la chaleur qui régnait sur le rucher et des couleurs des saisons chaudes. Avec le froid qui s’installe et les nuits qui s’allongent, les abeilles vont devoir s’adapter et vivre autrement.
En tant qu’apiculteur, on peut très bien les aider à surmonter cette étape difficile qui fait parfois perdre une bonne partie de la colonie. La neige ne facilite pas les choses.
En hiver, les abeilles sont moins visibles parce qu’elles s’abritent dans leur ruche. Tout y est prêt pour faire face au froid.
Chez les apoïdes, seules les abeilles du genre Apis adoptent une stratégie pour survivre aux conditions climatiques imposées par l’hiver. Les autres genres restent à l’état de lymphe ou de larve et ne poursuivent leur développement qu’au printemps. Quoi qu’il en soit, une jeune reine en bonne santé est prometteuse pour la survie.
A l’intérieur d’une ruche, la reine est entourée de ses ouvrières et toute la colonie est préparée. Les abeilles se sont progressivement pourvues de réserves corporelles en nutriments, essentiellement en corps gras. L’apiculteur fournira alors un complément de nourriture. Toutefois, sans un environnement calme et bien protégé, la colonie ne survivra pas.
Veillez donc à ce que la ruche permette de protéger les abeilles contre les intempéries et les courants d’air car le microclimat de l’habitat doit rester inchangé. En plaçant les ruches à 40 cm du sol, et en les inclinant légèrement pour éviter la collecte des eaux de condensation, on enlève l’excès d’humidité.
On peut aussi planter aux alentours des plantes coupe vent. Parfois, des journaux peuvent faire office d’isolants entre le toit et le couvre cadre. Il faut également penser à protéger le trou de vol de l’entrée de certains visiteurs indésirables qui chercheraient un abri.
Mais un bon hivernage passe aussi par une structuration dans le placement des cadres.
En effet, les abeilles font leur nid sur des rayons vides placés près du dernier couvain et non loin de leurs provisions. Il est également essentiel de protéger la colonie contre l’invasion de souris et de musaraignes. Pour le faire, réduisez la hauteur de l’entrée pour qu’elle atteigne tout juste 7 mm en la munissant d’arcades pour que le pourtour de l’orifice ne se fasse pas grignoter. La surveillance de la ruche doit être assez fréquente.
Eloignez les mésanges qui cherchent à calmer leur faim dans votre rucher en leur proposant des graines de tournesol et du suif dans des pots, ou encore les piverts qui pourraient déranger la colonie en cognant sur la ruche. Dès septembre, constituez des provisions faites de sirop de nourrissement. Si cela ne suffit pas, approvisionnez la ruche en pains de candi au niveau des trous destinés à cet effet.
Enfin, il faut détecter la présence d’un prédateur tout autre, le varroa, en posant des lanières dès le mois d’août et suivre l’évolution des moyens de lutte.
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