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La production de miel dans le Nord-ouest de l'Angleterre se porte mieux

La production de miel dans le Nord-ouest de l'Angleterre se porte mieux

Les conditions météorologiques de cette année ont favorisé une meilleure production de miel selon l’association d’apiculteurs britanniques (BBKA), mais cela n’est pas encore acquis.

Les ruches anglaises produisent plus de miel

Les apiculteurs dans le Nord-ouest de l’Angleterre ont annoncé un rendement moyen de 40,37 euros de miel par colonie cette année selon l’Enquête de Miel annuelle de l’Association des Apiculteurs britanniques, sortie aujourd’hui.L’enquête a révélé une augmentation de 60% sur 25,22 euros par colonie dans le Nord-ouest de l’Angleterre en 2013 mais ils sont loin du 8,83 euros par colonie en 2012. Le rendement moyen du pays est de 40,37 euros par colonie soit une augmentation de 28% sur 31,53 euros par colonie rapportée en 2013.

Conduit par BBKA parmi 2000 apiculteurs à travers le pays, l’Enquête de Miel annuelle explore le rendement de miel de l’année en cours et les facteurs affectant des colonies d’abeille et la production de miel. En faisant des remarques sur le rendement accru pendant cette année, le Directeur d’Affaires Publiques de BBKA, Tim Lovett, annonce : “Alors que cette augmentation est une grande nouvelle pour les apiculteurs, la moyenne historique est 50,45 euros de plus par ruche. Il y a toujours un certain chemin à faire si nous devons retourner à notre chiffre le plus productif. Mais les apiculteurs à l’Est de l’Angleterre se débrouillent particulièrement bien”.

Les mesures prises en faveur des abeilles

Pour contrer l’impact dévastateur de parasites et des maladies sur les colonies d’abeille ces dernières années, le BBKA a financé la recherche explorant le bien-être des abeilles ; mais il a aussi donné l’accent à l’équipement pour tous les apiculteurs avec des compétences agricoles pour maintenir les colonies d’abeille saines et productives. L’Enquête de Miel 2014 reflète clairement cet effort.

Le financement considérable pour soutenir la formation d’apiculteur vient des Abeilles Burts du BBKA qui ont parrainé « Adopte une Ruche ». Ceci permet aux membres du public de devenir des apiculteurs passifs et de suivre le progrès d’un rucher local, à domicile. Jusqu’à présent plus de 8000 personnes ont rejoint cette action suggérant un engouement déterminé pour suivre ces abeilles même par ceux qui ne peuvent pas en avoir.

Quels sont les causes de la crise du miel ?

D’autres facteurs cités dans l’enquête comme ceux contribuant aux rendements de miel sont le temps chaud, mentionné par 60% d’apiculteurs; le début du printemps, 58% ; et l’essaimage 19%. Et quand les apiculteurs sont sollicités pour faire des commentaires à propos de n’importe quel comportement inhabituel de leurs abeilles, 35% d’entre eux soulignent l’essaimage trop tôt et 15% soulignent l’essaimage trop tardif (juillet ou plus tard).

La gestion d’essaim est très importante dans une bonne apiculture et dans le bien-être des abeilles. Il peut aussi y avoir un impact sur des rendements de miel, comme Tim Lovett explique :
“L’essaimage est un phénomène naturel par lequel les colonies d’abeille se divisent pour créer de nouvelles colonies. Essaimant trop tôt la colonie parentale s’affaiblie; tandis que trop tard l’essaimage peut rejoindre une nouvelle colonie avec un temps insuffisant pour s’approvisionner pour l’hiver.
“Un apiculteur qualifié pourra discerner les premiers signes d’essaimage et agira rapidement pour réduire des pertes potentielles et développera les colonies après l’essaimage” ajoute t’-il.

Les apiculteurs qui ont participé à l’enquête de cette année, sont 33% à gérer une ou deux ruches, 28% en gèrent trois ou quatre. Plus d’un quart gère cinq à dix ruches.
Cette année le nombre de nouveaux apiculteurs a semblé diminuer légèrement.

L’Apiculture a réapparu depuis ces dernières années et il est crucial que nous ne perdions pas l’élan. Les abeilles sont des pollinisateurs essentiels et des collaborateurs essentiels à la production alimentaire,” a dit Tim Lovett. “Les bonnes conditions climatiques ont beaucoup aidé mais c’est aussi les compétences de gestion qui ont fait une grande différence pour les apiculteurs prenant de l’expérience. Ces insectes très précieux ont besoin de toute l’aide que nous pouvons leur donner.

Article extrait de Stackyard, agriculture on the web, le 26/11/14

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