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Les abeilles-drones au service de l’environnement

Les abeilles-drones au service de l’environnement

La pollution urbaine, le manque d’insectes pollinisateurs, face à ces problèmes, une nouvelle génération de drones semble être une solution viable : un vrai défi au mauvais ménage que font le progrès technologique et la sauvegarde de l’environnement.

Le projet B-Pure

À l’occasion du concours « Mieux respirer dans la ville » organisé par le groupe français Air Liquid, Lucile Gamen, étudiante à la Sustainable Design School de Nice, présente son projet B-Pure, très fortement inspiré du monde des abeilles. Deux éléments bien distincts composent ce projet : les abeilles-drones (bee-drones en anglais) et leur « ruche ».

Les abeilles ont pour mission de purifier l’air ambiant grâce à une série de filtres. Ils retourneront ensuite dans la ruche pour décharger la pollution qu’ils ont emmagasinée, mais également pour faire le plein d’énergie. Afin de faciliter le travail des B-drones, leurs repaires peuvent être placés en hauteur sur les lampadaires ou encore sur le toit des immeubles.

Pour son projet B-Pure, Lucile Gamen s’est vu décerner le prix « Out of Box » du concours. La niçoise a expliqué que l’idée lui est venue après un séjour de 5 ans à Mexico City, une ville dont l’air est particulièrement pollué.

Une ressemblance frappante

Le B-Drone porte bien son nom tellement la ressemblance avec une abeille est remarquable avec son énorme abdomen et ses ailes fines. La partie qui forme la tête et le thorax du B-Drone est formée de plusieurs capteurs et de pré-filtres. Un détecteur d’obstacles lui évite d’entrer en collision avec divers objets présents dans la ville. Quant au pré-filtre, il lui permet de ne pas ingérer les particules trop grandes qui pourraient l’endommager.

Dans l’abdomen de ce bijou technologique, on retrouve deux nouveaux filtres : un filtre au charbon actif et enfin le filtre à particules. Avec les ailes, l’ensemble possède tout de même une envergure de 10 centimètres. Une taille que Lucile Gamen souhaiterait voir réduire grâce à la miniaturisation des composants.

Les RoboBee seront-ils les insectes pollinisateurs 2.0 ?

Mis au point par des ingénieurs de l’université d’Harvard, le RoboBee fait partie des plus petits drones du monde. Fabriqué en fibre de carbone, ce petit drone ne pèse que 106 mg pour 3 cm d’envergure. Il prend son envol grâce à deux ailes très fines pouvant battre plus de 100 fois par seconde.

Inspiré des lentilles des abeilles, son système de navigation optimise sa vision et sa gestion de l’espace. Le mini-robot peut aider dans la détection des conditions météorologiques ou encore pour le sauvetage. Sa taille lui permet effectivement de se faufiler dans les fissures ou les brèches les plus infimes à la recherche de victimes dans le cas d’un éboulement de terrain ou d’un effondrement. Le RoboBee sera particulièrement attendu dans son rôle dans la pollinisation. Sa taille et ses capteurs lui permettront de donner un coup de main aux abeilles et aux autres animaux pour la pollinisation des plantes. Certes encore non accessible à tous, ce dispositif constitue un grand pas dans la survie de l’écosystème.

D’autres articles qui présentent le projet de Lucile Gamen :
https://mrmondialisation.org/une-jeune-francaise-imagine-des-drones-abeilles-pour-depolluer-lair/
http://sciencepost.fr/2015/09/projet-de-drone-abeille-purifier-lair-villes/

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