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Clé de voûte de la survie des hommes et de leur environnement, les abeilles sont en voie d’extinction. Leur taux de mortalité grimpe de façon vertigineuse. Qu’est-ce qui menace ces insectes et atteint à leur vie ? Les raisons sont diverses, impliquant tant l’homme que certains éléments de la nature.
Le Varroa destructor est un acarien très redoutable, qui entraine automatiquement la mort de l’abeille. Tel un pou, il colle à l’abeille, à l’état de larve ou adulte, et se nourrit de sa masse grasse. Quelques semaines suffisent pour que l’insecte meure et infecte le reste de la ruche, entrainant des pertes énormes au sein de la colonie.
Pire encore, le Varroa excelle dans l’art de la dissimulation. Il est capable de se déguiser en abeille en reproduisant son enveloppe externe, ce qui lui permet de tromper la vigilance des gardiennes de la ruche et de se confondre dans la masse, infectant ainsi le plus grand nombre possible d’abeilles.
Moins dangereux que le Varroa, le frelon asiatique (ou frelon velutina) reste une grande menace pour les colonies d’abeilles : une trentaine de ces frelons est capable d’exterminer 30 000 abeilles !
Sa technique est bien rodée : en temps normal, il se positionne devant la ruche et dès qu’une abeille butineuse sort, il lui saute dessus et la dévore ou en fait cadeau à ses larves. Mais, si la faim se fait plus insistante, il n’hésite pas à pénétrer dans la ruche pour se servir sur place. Il se délecte des abeilles domestiques, de la gelée royale et même des larves.
Face à son agressivité et à sa virulence, les abeilles comme les apiculteurs restent démunis.
La menace peut venir de certaines plantes toxiques pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Tel est le cas du tilleul argenté.
En dépit de l’interdiction de certains pesticides nuisibles à l’environnement et aux insectes, dont les abeilles, et malgré la restriction d’usage de certains autres, le nombre de ces substances chimiques mortelles ne cesse de se multiplier et les abeilles continuent de mourir, à raison de 300 000 ruches / an.
En butinant des fleurs traitées, et dont le pollen contient jusqu’à 7 insecticides, les abeilles sont victimes de développement ralenti, malformation, perte d’orientation, fragilisation des défenses immunitaires…
Un phénomène nuisible aux colonies d’abeilles qui ont de plus en plus du mal à résister aux canicules, incendies, fortes pluies…
Pire, ce dérèglement climatique a entrainé des changements d’odeurs chez certaines fleurs, affectant ainsi la mémoire olfactive des abeilles qui leur permet de détecter les fleurs mellifères. En perdant leurs repères, elles peinent à approvisionner la colonie en pollen : la ponte cesse, la colonie vieillit prématurément et disparait rapidement.
Présentes dans les nouvelles technologies, ces ondes sont nuisibles aux êtres vivants, dont les abeilles. Celles-ci deviennent agitées et nerveuses. La perturbation atteint leurs danses et brouille leur système de communication.
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