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La vie de la ruche Tous les articles
Tous les êtres vivants peuvent, à un moment ou à un autre de leur vie, être victimes de maladies diverses et nombreuses. Certaines sont virulentes, voire mortelles, d’autres moins graves.
L’abeille ne fait pas l’exception. Dans le cas de cet insecte, la menace peut venir de virus, parasites, champignons, etc.
Le varroa est un acarien qui ravage toutes les ruches qu’il pénètre. Tel un pou ou une tique, il pique l’abeille, larve ou adulte, et se délecte de ses protéines. Le système immunitaire de l’insecte ne tarde pas à s’affaiblir et l’abeille meurt, affectant ainsi l’ensemble de la colonie.
Il a fallu à peine 4 ans au varroa pour envahir l’ensemble de la planète.
Des études ont démontré que si les colonies d’apis mellifera ne sont pas traitées contre le varroa, 95 % meurent en l’espace de 2-3 ans. Celles qui réussissent à résister à ce parasite perdent quasiment toutes leurs qualités : non seulement elles deviennent essaimeuses et agressives, mais en plus leur production en miel baisse de façon notoire.
Une lueur d’espoir apparait avec la découverte, non encore confirmée, d’une souche d’abeilles capables de résister au varroa.
À l’origine de cette maladie, un bacille qui se développe dans l’estomac de l’abeille à l’état de larve. Infesté, le petit insecte ne tarde pas à mourir.
La loque frappe surtout au printemps, avant la première grosse miellée : une période cruciale pour la colonie puisqu’elle coïncide avec le développement des abeilles.
Symptômes : détectés tardivement :
- plusieurs d’abeilles malades
- infection du bois de la ruche et des provisions de miel.
Solution : destruction des colonies infestées, y compris les ruches et le matériel contaminés.
Autre maladie grave : la nosémose. À l’origine, un protozoaire qui se développe dans l’intestin de l’abeille affaiblie par les pesticides et les mauvaises conditions climatiques
Favorisée par un hivernage sur du miellat, la nosémose frappe au printemps, et elle est très contagieuse. Symptômes : perte continue d’abeilles devant les ruches.
Traitement (en automne ou au printemps) : ajouter au sirop de nourrissement des préparations à base de plantes.
Elle est provoquée par le virus de la paralysie chronique (CPV) et se transmet lors des trophallaxies ou par voie externe. Elle atteint les systèmes nerveux et digestif des butineuses âgées.
Symptômes : tremblement, incapacité de voler.
Une maladie contagieuse causée par l’acarien Acarapis woodi. Ce dernier se loge dans le système respiratoire de l’abeille et se nourrit de l’hémolymphe, jusqu’à l’affaiblir et lui transmettre le virus ou la bactérie qui l’achèveront.
Symptômes :
- Colonie : affaiblie, dépeuplée
- Abeilles : difficulté à voler, ailes asymétriques, diarrhées, peu de miel...
À cette liste, s’ajoute une dizaine d’autres maladies, moins virulentes et mieux connues. Elles sont favorisées par plusieurs facteurs en rapport avec le déséquilibre dans la vie de la colonie d’abeilles :
- ruche : infectée de parasites
- rucher : mal exposé
- colonies : affaiblies, mal nourries, empoisonnées aux pesticides…
- manque de pollen.
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