Rendez-vous du 11 au 13 octobre au Congrès de Tours stand C32 | -10% sur TOUT le site avec le code TOURS24 !

Le blog
apiculteur

Autour du rucher Tous les articles

Les possibles prédateurs de l'abeille et comment les éviter

Les possibles prédateurs de l'abeille et comment les éviter


En plus de l'homme, l'abeille est victime de plusieurs autres prédateurs : insectes, parasites, oiseaux, rongeurs... Certains sont plus dangereux que d'autres.
Quels sont ces prédateurs de l'abeille ? Et comment les éviter ?

Possibles prédateurs de l'abeille

  • Le frelon asiatique, un prédateur des plus virulents, surtout au sud de la France.
  • Le guêpier d'Europe sévit dans les régions méditerranéennes et s'attaque aux reines à l'extérieur du rucher. À l'intérieur, il stoppe carrément l'activité des abeilles.
  • Le philanthe apivore s'est spécialisé dans la capture des abeilles, tuées d'un coup d'aiguillon sous la gorge.
  • La fausse teigne s'attaque aux colonies faibles et infeste l'équipement apicole.
  • Les araignées et plus particulièrement l'araignée-crabe (Thomise) qui capture surtout les abeilles butineuses.
  • Le petit coléoptère de la ruche, insecte originaire de l'Afrique du Sud dont les nombreuses larves détruisent les rayons de couvain et de miel et poussent les abeilles à abandonner la colonie affectée.
  • Le pou de l'abeille, peu nocif pour l'abeille. Il se nourrit du nectar qu'elle régurgite.
  • Le pic-vert dérange les abeilles lorsqu'elles hivernent, en frappant bien fort avec son bec pour atteindre leur nid.
  • Le blaireau profite de la moindre faiblesse sur le bois du corps de la ruche.
  • Le sphinx tête de mort, protégé des piqûres d'abeilles par son épaisse fourrure, à son retour d'Afrique au printemps, ce papillon pénètre la ruche et se délecte du miel, sans nuire aux colonies. Mais les plus gourmands n'arrivent plus à sortir de la ruche.
  • L'ours recherche plus le couvain que le miel, mais il cause énormément de dégâts à la structure de la ruche.
  • La mouffette nuit sérieusement aux abeilles. Elle gratte la façade de la ruche pour faire sortir les abeilles et les dévorer en grande quantité. Avec le temps, la colonie s'affaiblit et devient agressive.
  • La souris pénètre la ruche active et détruit les rayons pour construire son nid. Ses excréments peuvent rendre le matériel répugnant pour les abeilles.
  • Les fourmis pénètrent les ruches sur un sol sablonneux ou dans une région boisée. Elles se nourrissent de miel et de pollen et nidifient dans les endroits chauds et secs. Pas très menaçantes.

Comment les éviter ?

  • Frelon : piégeage sélectif (début d'été) ou destruction rapide du nid.
  • Guêpier d'Europe : placez des affolants et changez-les régulièrement pour éviter l'accoutumance.
  • Fausse teigne : traitez par le froid (4,5 heures à -7 °C), espace lumineux et ventilé, piège à insectes (tue-mouche électrique) et nettoyage régulier des cadres et des plateaux.
  • Pic-vert : un sac plastique fixé sur le corps de la ruche l'empêchera de s'y agripper.
  • Ours : entourez le rucher d'une clôture électrique solide ou éloignez-le de son habitat.
  • Mouflette : hissez la ruche sur un bloc, la mouffette se fera piquer sur le ventre ou installez une clôture en face de l'entrée.
  • Rongeurs : réduisez l'entrée de la ruche avec une grille métallique, empilez convenablement les hausses entreposées et recouvrez-les ou placez des pièges (ou appâts empoisonnés).
  • Fourmis : débroussaillez autour du rucher.

 

Articles associés