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5 conseils pour préparer les ruches avant l’hiver

5 conseils pour préparer les ruches avant l’hiver

L’hiver est une saison particulièrement difficile pour les abeilles. Elle nécessite une préparation méticuleuse afin d’assurer la survie des colonies. Pour aider les apiculteurs néophytes dans cette tâche, nous proposons dans cet article 5 conseils pour préparer les ruches avant l’hiver.

1.   Limiter l’espace disponible

Pour bien préparer les ruches avant l’hiver, il est nécessaire de réduire l’espace. On entend par là une limitation du nombre de cadres dans la ruche. Cette action permet de confiner la colonie dans un plus petit espace. Les abeilles pourront alors se réchauffer entre elles et limiter les surconsommations inutiles de ressources.

En étant concentrées en une seule colonie, les abeilles peuvent réguler plus facilement la température interne de la ruche durant l’hiver. Elle devra notamment tourner autour des 35 °C pour que toutes les abeilles puissent résister au froid hivernal sans encombre. Concernant la quantité de cadres à conserver, garder 1 cadre sur 5 est une moyenne convenable.

En réduisant l’espace, vous allez inévitablement perdre du miel et du couvain. Cependant, c’est une contrepartie moindre comparée à la perte d’une grande partie de votre colonie durant l’hiver. Une fois que le soleil est de retour, vous pourrez de nouveau remettre le nombre de cadres initial pour pouvoir en profiter dès la prochaine récolte.

Nous vous conseillons de retirer les vieux cadres en priorité. Cela vous est bénéfique en tout point. Premièrement, vu leur usure, ces derniers seront bientôt à remplacer, donc il faut en profiter pour les retirer. Deuxièmement, leur retrait laisse de la place pour en accueillir de nouveau qui seront de bonne qualité. Enfin, cela constitue également une purge pour se débarrasser des impuretés accumulées.

2.   Faire un traitement contre le varroa

Le varroa est un parasite très dangereux pour les abeilles. En effet, il est généralement la cause de l’affaiblissement des colonies pouvant mener rapidement à leur mort. On ne peut l’éradiquer complètement. Les apiculteurs sont donc contraints de s’adapter à leur présence dans les ruches. Heureusement, les varroas n’ont pas de grands impacts sur les abeilles si leur quantité est réduite.

Pour préparer les ruches à l’hiver, le traitement contre le varroa doit se faire au plus tôt durant le printemps. C’est donc au mois d’août après la dernière récolte de miel que l’on traite les abeilles contre ce parasite néfaste. Certaines personnes le font également en décembre, cependant, ce n’est pas une pratique recommandée, car on risque de déranger les abeilles durant leur hivernation.

Le varroa est un agent destructeur pour les abeilles, car il les vide de leur sang. Effectivement, le parasite se nourrit des hémoglobines de ces pollinisateurs. Il se place sur le dos d’une abeille et commence sa succion. Avec le temps, cette dernière s’affaiblira et finira par en mourir. Vous devez également savoir que le varroa ne peut survivre que s’il est sur une abeille. Autrement, sa durée de vie se situe entre 4 à 6 jours.

3.   Optimiser les ruches

Une bonne isolation thermique des ruches est nécessaire pour préparer l’arrivé de la saison froide. Cette optimisation de leurs habitats permet de réduire la quantité d’énergie à déployer pour les abeilles. L’explication à cela est qu’elles n’auront pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour maintenir la température intérieure de la ruche.

Une bonne isolation permettra donc à l’apiculteur d’économiser ses ressources. Effectivement, déployer plus de chaleur requiert une plus grande quantité de nourriture. C’est pour cette raison que certains propriétaires de ruches doivent réapprovisionner leurs ruches en sirop de nourrissement. En outre, vous pouvez peser la ruche (sans le toit) avec un peson pour connaitre la consommation. Vous devrez ensuite calculer la différence entre le poids initial et le poids au moment de la pesé.

Pour une meilleure isolation, vous devez vous pencher sur le toit et les côtés. Pour ce faire, il est nécessaire de doubler les parois avec un isolant thermique. L’utilisation de bois épais pour la ruche constitue également un bon moyen pour maintenir la température intérieure.

Vous devez également éliminer les sources de courant d’air. En effet, l’usure s’installe avec le temps créant des fentes dans le bois pouvant laisser passer l’air. Il est donc nécessaire de les reboucher en utilisant différentes techniques comme la colle à joint ou en doublant les parois de bois.

4.   Réduire les entrées

En été et au printemps, les entrées doivent être béantes pour faciliter les allés et retours des abeilles. Cependant, cela doit être le contraire en automne où l’on prépare l’arrivée de la saison froide. Il est donc nécessaire de réduire les entrées de la ruche. C’est une autre façon de gérer les itinérances, car en hivernation, les abeilles ne doivent pas travailler.

En installant des réducteurs d’entrées ou des portes de ruche, vous pourrez également combattre le froid. En effet, cette fente constitue la source principale d’air extérieur. Avec un orifice réduit, le froid aura du mal à s’installer, ce qui protègera alors les abeilles durant cette période glaciale qui peut leur être fatale.

Réduire les entrées permet également de prévenir les différents rongeurs et intrus pouvant pénétrer dans la ruche durant l’hiver. Le fait est qu’une intrusion laisserait les rayons de miel sans défense, car les abeilles sont regroupées en un seul groupe sur une seule paroi. De plus, les vibrations que cela entraine peuvent perturber l’hivernation et entrainer une consommation supplémentaire de sirop de nourrissement.

5.   Suivre l’évolution de la ruche pendant l’hiver

Une fois que l’hiver se montre, il est important de continuer à veiller sur les ruches. C’est le moment pour l’apiculture de vérifier s’il s’est bien préparé pour ce moment. Il faudra s’assurer entre autres s’assurer que les colonies disposent d’assez de ressources pour subvenir à leur besoin jusqu’à la fin de l’hivernation. Autrement, un réapprovisionnement est à prévoir.

Qui dit hiver, dit vents glacials et forts qui peuvent détériorer les ruches. Vous devez donc vous assurer qu’aucun élément extérieur ne vienne s’écraser sur les ruches. Par exemple, vous devez vérifier qu’aucune branche d’arbre n’est tombée sur celle-ci.

Pour limiter les risques que le vent emporte le toit, vous pouvez y déposer des poids supplémentaires. Bien que peu esthétique, utiliser des briques pour cela vous permettra de maintenir solidement le toit de la ruche.

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