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Le rôle des abeilles est d’une importance cruciale. Outre le fait qu’elles produisent du miel dans les ruchers, elles participent activement à la pollinisation entre les différentes espèces de fleurs. C’est pourquoi nous allons nous intéresser un peu plus à ce phénomène qui se passe dans nos jardins.
La pollinisation est un mode de reproduction qui concerne un grand nombre de plantes et de fleurs (les gymnospermes et les angiospermes). Cette opération consiste à transporter les grains de pollen, par l’intermédiaire d’un pollinisateur, d’une fleur ou plante à l’autre de la même espèce (cas d’autofécondation) ou d’une espèce différente (cas de pollinisation croisée). Les grains recueillis dans les étamines, par frottement, sont transportés vers le pistil et déposés sur les stigmates (organes reproducteurs femelles).
En effet, comme dans toutes espèces, il existe des plantes à fleurs mâles et des plantes à fleurs femelles.
La plante mâle est constituée d’une étamine (ce sont les organes de reproduction mâles). Puis il y a l’anthère. C’est ce qui est responsable de la production des pollens (des petites graines qui sont responsables de la fécondation de la plante femelle).
L’appareil de reproduction des fleurs femelles est le pistil. Il est constitué d’un stigmate (ce qui capte le pollen masculin) et d’un ovaire (où a lieu la fécondation).
Lors de la pollinisation, les pollens se déposent sur le stigmate femelle. Cela peut se faire de différentes manières : grâce aux insectes (abeilles, bourdons….), aux animaux (certains papillons et oiseaux) ou encore grâce au vent.
La pollinisation permet ainsi, en grande partie, d’assurer une biodiversité essentielle à notre écosystème et à notre nature. Pour ne pas modifier cet écosystème, il est important de veiller à ce que ce processus puisse s’effectuer sans soucis.
Il existe une variété de pollinisateurs : des abeilles (sauvages et domestiques dans les ruchers), des papillons, des oiseaux, certains mammifères comme les petits rongeurs, et d’autres éléments de la nature comme l’eau, pour les plantes poussant dans les cours d’eau.
Le vent participe à la pollinisation de10% des plantes. Celles-ci n’ont pas à façonner leur morphologies de manière particulière, néanmoins, elles fournissent beaucoup d’énergie pour produire le plus de pollen possible, parce que l’action du vent n’est pas toujours un moyen de transport optimal.
Ces pollinisateurs sont plus ou moins spécialisés dans le type de plantes ou de fleurs à polliniser : ils ne récoltent pas tous le pollen des mêmes plantes.
Comme nous venons de le voir, ces insectes sont nombreux. Mais quel est le rôle d’un tel insecte ? Tout d’abord ils aident à préserver la biodiversité (notamment grâce à la pollinisation croisée des espèces dans les jardins ou les parcs sauvages par exemple). Ils rendent donc un grand service à l’être humain, en permettant à la nature de se développer. L’insecte pollinisateur participe également au rendement des cultures (aussi bien privées comme le potager que pour les éleveurs professionnels), ils sont donc très utiles et appréciés par les agriculteurs. En effet, les ¾ des cultures mondiales dépendent des insectes pollinisateurs.
La reproduction par pollinisation croisée de nombreuses espèces dépendent des abeilles sauvages. Avec elles, c’est la survie de certaines espèces d’animaux qui est également menacée (comme certains oiseaux, papillons, bourdons…).
L’abeille est dotée d’une vision trichromatique qui lui permet de percevoir les couleurs et le chemin à suivre pour localiser, au cœur de la fleur, les endroits les plus riches en nectar. Elle est très sensible au parfum dégagé par la fleur, à l’ultraviolet et aux couleurs vives comme le bleu et le jaune.
L’abeille est connue pour être le meilleur pollinisateur et pour cause. Elle est capable à elle seule de butiner le pollen de 250 fleurs par heure, de stocker sur une seule patte 500 000 grains de pollen. Qu’elle soit sauvage ou domestique, des 100 espèces de plantes faisant partie de nos ressources alimentaires, elle en pollinise à elle seule 71.
En effet, la liste de ces cultures est très étendue. Des légumes: ail, asperge, aubergine, oignon, betterave, céleri, choux, courge, citrouille, moutarde, ciboulette, choux, concombre, persil, radis, navets, fève, laitue, … Et des fruits: amande, pêche, poire, pomme, prune, raisin, fraise, châtaigne, framboises, groseilles, …
Il faut signaler également que celle-ci rend un grand service aux plantes : plus elle butine les fleurs, plus les arbres produiront des fruits de bonne qualité et en bonne quantité. Une fleur mal pollinisée donnera un fruit de mauvaise qualité (forme et saveur)
L’abeille recueille le pollen et le nectar de la fleur. Une partie de ce nectar (qui est situé sur l’étamine) reste collée aux poils de l’abeille pendant le transport jusqu’à une autre fleur. Lorsqu’elle se pose sur l’autre fleur, ce nectar est déposé sur le stigmate, ou le pistil (organes de reproduction femelles). C’est grâce à cela que la fécondation est possible, et que des graines peuvent se développer.
Malheureusement, le nombre des pollinisateurs régresse de plus en plus, notamment dans les pays industrialisés. Et pourtant on compte 45% de ruche en plus au niveau mondial, au cours des 50 dernières années. Mais trop de pesticides, des plantes riches en nectar qui se font de plus en plus rares, surtout en milieu urbain, et bien d’autres facteurs contribuent d’année en année au déclin des espèces de pollinisateurs
Les conséquences : des ressources alimentaires de moins en moins variées, plus d’abeilles donc une plus grosse production de miel, un écosystème déséquilibré, …
La solution : modifier nos comportements notamment avec l’abeille en réaménageant son environnement (comme sa ruche et les ruchers en général).
Afin de préserver la biodiversité, aussi bien de la nature que de notre jardin ou notre potager, il est primordial de veiller à la survie des insectes. Pour ce faire, il faut prendre soin de leur ruche et des ruchers. En plus de permettre la production d’un miel de qualité, cela augmente le rendement de tout un tas d’autres cultures. Nous ne devons pas modifier l’écosystème en voulant « contrôler » la nature. Il faut que les bourdons et autres pollinisateurs puissent effectuer leur travail si essentiel pour les animaux. Si une ruche, ou des ruchers, se trouvent à proximité de votre jardin, cela ne vous apportera que des avantages. Non seulement vous pourrez avoir du miel près de chez vous, mais en plus le transport de pollen effectué par les abeilles embellira la faune et la flore qui se trouvent dans votre jardin, sans toutefois modifier votre façon de vivre.
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