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L’union fait la force : c’est la devise des apiculteurs de l’Île-de-France. Pour faire face aux changements climatiques qui menacent la santé des abeilles et qui affectent la qualité du miel, ces derniers ont décidé d’unir leurs forces.
En fait, il s’agit de se fédérer pour créer ensemble une filière apicole régionale.
Désormais, l’apiculture fait bien partie du plan régional pour l’alimentation. D’où la nécessité pour les responsables de la région et de la Chambre d’agriculture d’Île-de-France d’accompagner 1 000 agriculteurs pour les orienter vers le domaine de l’apiculture et les former pour en faire des professionnels, parce que ce métier demande de la technicité.
Il faut rappeler que cet intérêt pour l’apiculture et cette volonté de professionnaliser le secteur ne date pas d’aujourd’hui. En effet, 7 000 colonies d’abeilles ont été créées en l’espace de 8 ans, entre 2014 et 2022. On a même débloqué des crédits importants en faveur des apiculteurs. L’enjeu et l’ambition étant d’augmenter la production du miel et d’améliorer sa qualité.
Cette association compte plus de cent apiculteurs possédant chacun entre 50 et 150 ruches, et même plus. Elle sera présidée par un ingénieur agronome devenu apiculteur : Antoine Hédouin, actif sur la plaine de Versailles.
La filière régionale d’Île-de-France réunit 49 548 ruches installées sur le territoire de l’Île-de-France. Elle s’est fixé des objectifs, tels que :
- faire connaître la filière
- accompagner les apiculteurs pour les aider à faire face aux changements climatiques néfastes
- tester en relation avec les chercheurs
- anticiper pour se prémunir des risques sanitaires
La région de l’Île-de-France n’est pas étrangère à l’activité apicole. En effet, elle abrite un nombre important de ruches : 19 171 unités, gérées par 3 685 apiculteurs. Parmi ces derniers, 68 associent le travail de l’apiculture à celui de l’agriculture et 50 seulement se consacrent exclusivement à l’activité apicole, en tant que professionnels avérés. Chacun d’entre eux possède une exploitation réunissant plus de 150 ruches. Ensemble, ils s’occupent de 19 171 ruches.
La force de la filière régionale de l’Île-de-France est dans l’appui que lui offrent la Région et la Chambre d’agriculture de Chesnay-Rocquencourt, dans les Yvelines.
En fait, pour concrétiser leur projet, les apiculteurs d’Île-de-France se sont adressés à la Chambre d’agriculture de leur région. Celle-ci ne les a pas déçus. Au contraire, elle a bien accueilli leur idée de créer une filière apicole régionale.
Mieux encore, partant du fait que l’apiculteur est en soi un éleveur.la chambre d’agriculture n’a pas hésité à créer l’année dernière un poste dédié avec Candice Laroche, comme conseillère apicole.
Forts de leur solidarité et de l’appui de la Chambre d’agriculture, les apiculteurs réunis par cette filière vont pouvoir se diversifier et augmenter ainsi leurs revenus. Sans oublier l’amélioration de la qualité du miel récolté, un enjeu des plus importants dans le cadre ce projet. C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé la conseillère régionale, V. Lacroute.
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