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Changements climatiques et apiculture : effets et adaptations nécessaires

Changements climatiques et apiculture : effets et adaptations nécessaires

L’abeille est un insecte qui s’adapte bien aux différents climats et à une variété d’environnement qui va de la toundra arctique aux oasis africaines, en passant par les montagnes alpines, les brumes anglaises, etc.

Mais, aux changements climatiques que deviennent les abeilles et que doit faire l’apiculteur ?

Effets des changements climatiques sur l’apiculture

Les changements climatiques perturbent les règles de la nature, ce qui ne manque pas d’affecter les abeilles et l’apiculture.

  • La pluviométrie : des régions sont menacées de sécheresse, alors que d’autres sont inondées.
  • La température : La hausse de la température dans certaines régions écourte, entre autres, la floraison de certaines plantes, augmente la mortalité des abeilles, crée de nouveaux parasites nocifs pour ces insectes. Quand la température chute en hiver, elle perturbe l’hivernage des abeilles et du coup, l’immersion se fait plus tôt que prévu.
  • La ponte des œufs : en cas de sécheresse, la reine arrête de pondre.
  • La floraison : elle se fait plus tôt pour certaines plantes et plus tard pour d’autres. Même sa durée change : pour certaines fleurs, elle devient plus courte que d’habitude, à cause de la hausse de la température ou du froid excessif.
  • Le nectar et le pollen : la quantité diminue considérablement soit à cause de la chaleur excessive, soit à cause des fortes pluies, des vents violents et des inondations. Un problème qui contribue à diminuer les défenses immunitaires des abeilles, désormais plus fragiles face aux parasites et plus sensibles aux maladies.
  • Les miellées du printemps : perturbées, variables et plus courtes. Certaines ont même disparu (les miellées d’acacia). La qualité et la quantité du miel sont affectées.

Ajouté à ces effets, le risque d’un éventuel bouleversement dans certaines régions du monde. Les déserts avancent au fur et à mesure, la calotte glaciaire recule davantage, la neige fond de plus en plus, etc.  Que feraient alors les abeilles si leur environnement habituel est altéré, et si des espèces végétales venaient à disparaitre, notamment celles qu’elles ont pris l’habitude de butiner ? Est-ce qu’elles sauraient s’adapter aux différents changements climatiques ? Qu’en sera-t-il de l’activité apicole ?

L’apiculteur : les adaptations nécessaires

Pour aider ses abeilles à s’adapter aux changements climatiques, avec tous les effets observés, l’apiculteur est appelé à être vigilant et à observer plus souvent l’environnement du rucher. Il doit adapter ses pratiques apicoles au changement du comportement de ses abeilles et ajouter à son calendrier d’autres tâches.

  • Nourrir encore plus ses abeilles, pour pallier le manque de ressources naturelles, aussi bien végétales qu’aquatiques (nourrissements et abreuvoirs).
  • Stimuler les pontes, en cas d’arrêts (de pontes) intempestifs.
  • Préparer les ruches, à mieux résister aux changements climatiques (protection contre les vents violents, la canicule, etc.)
  • Changer le calendrier des transhumances (dates, itinéraires, mesures sanitaires, etc.).
  • etc.
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